Ames aimantes et divines,
Que les plus belles bénédictions de Dieu et des maîtres soient sur vous tous. Je profite de l’occasion pour prier pour vous et vous adresser mes meilleurs vœux à l’occasion du jour de fondation du Temple de la Compassion à Burton, Texas, célébré le 25 septembre.
La compassion est la beauté de la vie. La compassion est l’expansion du cœur. La compassion est la porte de la transformation. La compassion nous apprend à sacrifier notre attitude égoïste. La compassion nous aide à vivre avec le pardon. La compassion apporte tendresse et douceur à la vie. La compassion est le parfum d’une vie en Dieu. La compassion est la lumière du sacrifice de la passion, de la possessivité et des possessions. La compassion met fin à tous les conflits et à toutes les contradictions. La compassion adoucit l’attitude et apaise l’esprit. La compassion est la beauté de l’humanité. La compassion est le fruit de l’amour et de la divinité dans l’arbre de la vie humaine.
Shri Gurudev nous a appris à vivre avec compassion. Il nous a demandé “d’être détachés avec compassion” alors que d’autres sont passionnément attachés. Sans cultiver le détachement intérieur, nous ne pouvons pas vraiment grandir. L’attachement et l’affection nous affectent intérieurement et extérieurement. C’est pourquoi Bhagavadpada Acharya Shankara a dit, sneham ca papam : “L’attachement et l’affection engendrent la négativité”.
Cultivons la compassion et le détachement en tant qu’état intérieur du cœur. La compassion s’exprime dans nos actions, mais le détachement est un état silencieux de l’être intérieur, sans aucune expression extérieure.
Une sadhana (pratique spirituelle) sincère engendre la compassion et le détachement. Ne négligeons pas notre sadhana sous un prétexte ou une prétention quelconque. La sadhana est primordiale, le reste est secondaire.
En ce jour spécial, je prie pour tous et vous envoie à tous mon amour et mon unité. Que Shri Gurudev répande son amour et ses bénédictions sur nous tous et sur toute la création.
Avec tout mon amour,
Prajnanananda